Une Lyonne qui ne rugit plus aussi souvent!!

Un peu de culture, c'est la thème de la journée, montrer que dans ce monde il existe encore de belles choses, que les politiciens ne pourront jamais nous enlever...

La nature n'est régit que par quelques lois, qui elles, ne changent pas suivant le courent... A bons entendeurs!

En 1925, mise en eau du barrage de Bouvante-le-haut, pour acheminer l'eau via une conduite forcée, que Maurice et Georges apprécie vraiment ;-) , jusqu'à la centrale hydroélectrique située quelques 256m plus bas, proche de Oriol en Royans... Depuis ce moment la rivière n'atteint plus son débit normal d'automne et de printemps dans les gorges... Ce qui est dommage, mais elle fournit de l'électricité propre pour la vallée, pour 10000 personnes environ. C'est déjà bien. Les poissons n'ont pas leurs mots à dire, mais faut dire qu'on leur a pas posé la question...

Les gorges sont parfois très étroites, jusqu'à 2-3 m de largeur à quelques endroits. Des bassins naturels, profonds de plusieurs mètres, 4-5 m parfois, montre l'ancienne force de cette rivière, qui dans les temps passés devait rugir, du haut des falaises, ça devait envoyer du son.

Quelques toponymes, comme la grotte des maquisards, montrent que ce lieu encaissé, hostile parfois, fut le refuge de quelques résistants.



Une partie de l'année, la rivière est à sec sur plusieurs kilomètres, c'est la vie. Mais un jour peut être petite rivière tu retrouveras ta vie, au travers de ces magnifiques gorges que tu continueras à modeler...

Un Pont d'arc sur une rivière, dans la Drôme aussi!!

Voici, les amis un pont d'arc, dans les gorges de la Lyonne, un affluent de la Bourne. Je dis un pont, car en fait l'eau en a creusé trois... Mais certainement dus à des éboulements, et pas à l'érosion pure et dure... Ca vaut le détour. Mais faut être patient, j'ai mis 5H, en prenant pas mal de photos il est vrai, puis j'ai cassé la croûte, pour aller de la centrale hydroélectrique de Oriol en Royans à Bouvante le Haut, quelques kilomètres. Je pense que des fois il faut s'arrêter et regarder juste pour rien, parce qu'il vaut mieux être là, seul... qu'ailleurs entouré de cons...

A bientôt au milieu de nulle part...

Si un jour vous vous trouver nulle part, regardez autour de vous je serai peut être là...

Vers la Vérité...

Part avec moi ce matin, lorsque le soleil se cache encore derrière la montagne, du côté où l'obscurité s'accroche à chaque touffe d'herbe drue où perle néanmoins quelques gouttes de rosée sur lesquelles on commence à distinguer le rose des premiers rayons solaires éclairant les glaciers. Je vais t'emmener au pays des rochers, des herbes folles, suivre un sentier sinueux semé de pierres, bordé de campanules, de nigritelles, de cirses épineux...

Là, tu auras envie que cet instant ne s'arrête jamais, tu voudras stopper ta course et profiter du moment présent. Mais non, suit moi, laisse de côté ces merveilles, continuons notre route, notre but se rapproche à chaque pas. Le temps n'est pas avec nous, le soleil est déjà présent au-dessus de nous, la nuit nous a définitivement quittée.

Plus de sentier, tant pis, notre instinct et peut être une carte nous guideront à travers les pelouses où les rochers semblent avoir été plantés de manière anarchique, aux forme diverses, par ici un troll, par là un visage, la nature se joue de nous, les jeux d'ombres et de lumière tentent de nous disperser... La ligne droite n'est pas notre allier, un petit passage délicat, suivit d'une collet, ... nous y sommes.

1H30 d'attente. La récompense, s'il doit y en avoir une, nous fait front. Choisir un endroit pour s'asseoir. Là un rocher lisse et sec. Il fera l'affaire. Il est parfois utile de précipiter dans sa lenteur, pour ne pas faire d'erreur. Désormais le temps nous appartient.

Pas une brise d'air, pas un pli à la surface, le temps c'est arrêté pour nous, les seules vibrations sont en moi, mes sens s'activent, une sorte de résonance intérieure. L'onde ne frémit toujours pas, une netteté inhumaine, dont seule la nature a le secret. Les seuls mouvements sont ceux des nuages sur le sommet devant nous. Le soleil est déjà haut dans le ciel, et des bruits dans la vallée vient troubler notre paix, ce n'est pas celui du torrent, qui chatouillait nos oreilles jusqu'à présent, mais celui des randonneurs du midi; pas des marcheurs du sud!! non! ceux qui partent marcher à midi?

L'eau se trouble. Si vous y regardez bien, ce n'est plus une surface lisse, une vision magique sur le métal poli, mais le reflet d'une beauté perturbée sur un oeil humide...

Au sources de l'Arc un havre de paix et de solitude...

La montagne se pratique tôt, à 6H du mat. t'as personne autour de toi... Ça vaut le coup de se lever.

Petite note culturelle: "les ascensions ne fortifient pas seulement le corps, elles sont aussi le délassement le plus noble de l'esprit"...

Conrad GESNER (1516-1565) autodidacte du 16ème siècle, ayant pratiqué la médecine, entre autres, un écrit reste, sa fameuse bibliotheca universalis.

A bons entendeurs...

Une petite série de Noëllie, dans tous les sens...

Avec la récession, même les bébés doivent faire des efforts.

Encore des photos de Noëllie

Pour la famille qui habite loin ou plus près voilà Noëllie

Différentes mimiques de la petite Noëllie, pour vous montrer que l'animal a du caractère... Cette fois ce sont les dernières.