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18/11/2010

Méfie-toi de tes pensées, elles sont le début de tes actions.

Avec un titre comme celui-là, je ne puis que vous encourager à penser, et penser à de belles choses. Parfois on peut trouver la vie morose. Ça arrive. Mais faut pas oublier que la vie est quand même belle et qu'il y a des milliers de merveilles à observer.


Un de mes professeurs de français, m'a dit un jour, sans pour autant me cibler: "les gens trop sensibles ne réussissent pas dans ce monde". Après des années, je pense, au contraire que je suis riche. Riche de voir la beauté dans une goutte d'eau, un brin d'herbe, une coccinelle posée sur une marguerite, un cailloux au bord d'un chemin, une cascade, riche aussi de savoir vibrer aux sons de la forêt, du vent dans les pessières ou sur les falaises, d'un torrent jouant avec les rochers, riche de frémir au doux parfum de la daphnée des bois, de la crapaudine, des feuilles que l'on foule...


Alors voilà, je vous livre encore, certes, quelques émotions, via ces photos...



Voici, au cas où vous ne l'auriez pas observé, la suite du message d'hier... Moins de culture, mais à chaque jour suffit sa peine...

17/11/2010

Au lieu de maudire les ténèbers, allume plutôt une petite lumière...

Nous voilà dans une fabuleuse contrée, j'en ai déjà fait l'éloge plusieurs fois, mais c'est un coin si magnifique qu'il faut s'y rendre, le Vallon des Ecouges, qui à l'heure actuelle est classé ENS (Espace Naturel Sensible).


Vous trouverez les quelques informations indispensables sur les photos qui suivent, entre autres, un peu d'histoire, mais aussi le plan de l'église, aujourd'hui protégée par une bâtisse en bois, à la charpente aussi intéressante que les ruines qu'elle protège.

L'église fut consacrée en 1139 par les évêques de Die (Ulric) et de Grenoble (Hugues II), qui se rendirent sur place de même que trois milles personnes. Malgré, une délimitation clarifiée du domaine des Ecouges par ces derniers, les conflits restent fréquents, parfois réglés devant la justice.




Cette église porte le double titre de St Jean Baptiste et de Ste Vierge.
Après un kilomètre, soit un quart d'heure de marche du parking du Pont de Chabert, vous passerez sur un petit pont, en aval duquel vous trouverez à quelques dizaines de mètres les ruines du barrage permettant de détourner l'eau vers une ancienne scierie située en contrebas.
Légèrement en amont de petit pont sont repérables les ruines du moulin des Chartreux, en bord de chemin.




Malheureusement la vie pour ces moines reste difficile, ils adressent au chapitre général de leur ordre une lettre collective le 10 mai 1294 relatant le désir de partir des Ecouges pour la vallée non loin de là. La communauté reste jusqu'en 1391. Toutefois, on ne sait pas si la situation matérielle et morale s'est améliorée depuis la requête de 1294.