Cette semaine, les secours, dans le Vercors, ont encore sauvé des vies. 2 blaireaux partis sur le Pié Ferré, en pleine tempête de neige, c'est malin, hein, certains m'ont dit qu'ils avaient du matériel, qu'ils étaient préparés. Je dis non. Si tu es préparé, tu risques pas la vie d'innocents secouristes. enfin bref...
Voilà, je tiens juste à faire part, fidèles lecteurs ou autres intéressés, de ma façon d'agir, en quelques sortes de ma philosophie de la montagne, de l'aventure.
Le contexte actuel s'y prête bien du fait des multiples sauvetages en montagne effectués ces derniers temps, et de la sortie du film "127 heures", un homme parti seul, en terrain d'aventure, qui prend un joli pet ( un rocher lui bloque le bras, il ne peut plus bouger) et qui fini par se couper le bras, une histoire qui plus est, est basée sur des faits réels.
Voilà, de plus en plus j'entends les gens dire qu'il ne faut pas partir seuls en montagne, qu'il faut dire où l'on va à quelqu'un, que c'est plus prudent. S'il t'arrive quelque chose, on sait jamais...
MERDE vous me faite littéralement chier. Putain, ne comprenez vous donc pas que ma dernière parcelle de liberté, mais aussi la votre, dans cette société omniprésente, c'est justement de ne pas divulguer son itinéraire. Ma vie n'appartiens à aucun d'entre vous, même pas à mes parents que j'aime, ni même à ma femme, ni encore à ma fille, je veux être seul maître à bord de mon corps, de mes envies, de mon destin.
Partir seul en montagne, c'est un choix, l'important c'est d'assumer les conséquences de vos actes, assumer le fait qu'il peut y avoir des blessures, etc... Je pense qu'il faut avant tout connaître ses limites. Bien sur qu'il peut arriver quelque chose, mais même si quelqu'un connaît votre emplacement, vous ne changerez pas forcément le cours des événements.
Un être humain n'a pas forcément autant d'importance qu'on veut bien lui accorder, il fait parti intégrante de la nature et à mon avis, un chêne, un mulot a autant de raisons de vivre ou de mourir que moi. Pour relativiser, prendre du recul, ou être sarcastique. Est-ce qu'un chamois demande à son petit, ne passe pas par la falaise, c'est trop dangereux. Malheureusement, ne parlant pas encore le chamois couramment, mais j'y travaille, je ne peux répondre à cette question tout autant que vous.
A travers ce texte, je ne veux pas forcer ou pousser les gens à partir seuls sans dire à leurs proches leur destination; je ne souhaite pas non plus donner une ou des leçon(s). J'espère faire comprendre ou expliquer au gens qu'une société ne peut tout gérer, tout régir, l'humain peut maîtriser son destin, il peut encore être acteur de sa vie.
Pour conclure: respectez les personnes qui ne pensent pas, qui n'agissent pas comme vous, soyez tolérants, et peut être même ne vous en occupez pas.
Mais par contre, et avant tout assumez vos choix et ne risquez pas la vie des secouristes, même si eux aussi ont fait un choix celui de sauver des vies au péril de la leur, même si ceux qu'ils sauvent ne le mérite parfois pas.
Voilà, je tiens juste à faire part, fidèles lecteurs ou autres intéressés, de ma façon d'agir, en quelques sortes de ma philosophie de la montagne, de l'aventure.
Le contexte actuel s'y prête bien du fait des multiples sauvetages en montagne effectués ces derniers temps, et de la sortie du film "127 heures", un homme parti seul, en terrain d'aventure, qui prend un joli pet ( un rocher lui bloque le bras, il ne peut plus bouger) et qui fini par se couper le bras, une histoire qui plus est, est basée sur des faits réels.
Voilà, de plus en plus j'entends les gens dire qu'il ne faut pas partir seuls en montagne, qu'il faut dire où l'on va à quelqu'un, que c'est plus prudent. S'il t'arrive quelque chose, on sait jamais...
MERDE vous me faite littéralement chier. Putain, ne comprenez vous donc pas que ma dernière parcelle de liberté, mais aussi la votre, dans cette société omniprésente, c'est justement de ne pas divulguer son itinéraire. Ma vie n'appartiens à aucun d'entre vous, même pas à mes parents que j'aime, ni même à ma femme, ni encore à ma fille, je veux être seul maître à bord de mon corps, de mes envies, de mon destin.
Partir seul en montagne, c'est un choix, l'important c'est d'assumer les conséquences de vos actes, assumer le fait qu'il peut y avoir des blessures, etc... Je pense qu'il faut avant tout connaître ses limites. Bien sur qu'il peut arriver quelque chose, mais même si quelqu'un connaît votre emplacement, vous ne changerez pas forcément le cours des événements.
Un être humain n'a pas forcément autant d'importance qu'on veut bien lui accorder, il fait parti intégrante de la nature et à mon avis, un chêne, un mulot a autant de raisons de vivre ou de mourir que moi. Pour relativiser, prendre du recul, ou être sarcastique. Est-ce qu'un chamois demande à son petit, ne passe pas par la falaise, c'est trop dangereux. Malheureusement, ne parlant pas encore le chamois couramment, mais j'y travaille, je ne peux répondre à cette question tout autant que vous.
A travers ce texte, je ne veux pas forcer ou pousser les gens à partir seuls sans dire à leurs proches leur destination; je ne souhaite pas non plus donner une ou des leçon(s). J'espère faire comprendre ou expliquer au gens qu'une société ne peut tout gérer, tout régir, l'humain peut maîtriser son destin, il peut encore être acteur de sa vie.
Pour conclure: respectez les personnes qui ne pensent pas, qui n'agissent pas comme vous, soyez tolérants, et peut être même ne vous en occupez pas.
Mais par contre, et avant tout assumez vos choix et ne risquez pas la vie des secouristes, même si eux aussi ont fait un choix celui de sauver des vies au péril de la leur, même si ceux qu'ils sauvent ne le mérite parfois pas.
